Apport des statistiques aux études cliniques: test PSA
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Apport des statistiques aux études cliniques: test PSA
Dans le cours "Apport des statistiques aux études cliniques etc...", il est écrit page 3 que le test PSA est sensible et peu spécifique. Page 4 c'est écrit le contraire: qu'il est spécifique et peu sensible. Quelle version est la bonne?
Agathe Causse- Messages : 2
Date d'inscription : 18/09/2015
Re: Apport des statistiques aux études cliniques: test PSA
J'avais noté qu'il est très sensible mais peu spécifique, parce qu'il va aussi détecter les tumeurs benignes par exemple
Louis Dupire- Messages : 2
Date d'inscription : 18/09/2015
Clarifications sur le PSA
En fait il y a eu une grosse confusion dans la ronéo, ils ont confondu VPP et sensibilité, VPN et spécificité...
Je m'explique:
Le PSA a une bonne sensibilité (94%): si le patient est malade, le test sera le plus souvent positif.
(Se: proba que le test soit positif si le patient est malade)
Le PSA a par contre une spécificité médiocre: si le patient n'est pas malade, le test sera dans 90% des cas quand même positif.
(Sp: probabilité que le test soit négatif si le patient n'a pas de maladie)
=> Ceci constitue la validité intrinsèque du test statistique.
Par contre, et c'est là que le cour est confus:
Le PSA est un bon test car il a une VPN élevée (89%), ce qui signifie que si le PSA revient négatif, il y a une très forte probabilité que le patient ne soit pas malade, et c'est pourquoi un PSA négatif est rassurant et ne nécessite pas de suivi particulier.
(VPN: probabilité que, si le test est négatif, le patient ne soit pas malade)
En revanche, le PSA a une VPP médiocre (21%), ce qui signifie que s'il est positif, il ne faut pas s'affoler car la plupart des positifs sont des faux positifs (79% de faux positifs du coup).Il faut alors faire un autre test plus fiable pour détecter les malades.
(VPP: probabilité que si le test est positif, le patient soit effectivement malade)
Bon courage pour la suite de la ronéo !
Bien à vous,
T.B.
Je m'explique:
Le PSA a une bonne sensibilité (94%): si le patient est malade, le test sera le plus souvent positif.
(Se: proba que le test soit positif si le patient est malade)
Le PSA a par contre une spécificité médiocre: si le patient n'est pas malade, le test sera dans 90% des cas quand même positif.
(Sp: probabilité que le test soit négatif si le patient n'a pas de maladie)
=> Ceci constitue la validité intrinsèque du test statistique.
Par contre, et c'est là que le cour est confus:
Le PSA est un bon test car il a une VPN élevée (89%), ce qui signifie que si le PSA revient négatif, il y a une très forte probabilité que le patient ne soit pas malade, et c'est pourquoi un PSA négatif est rassurant et ne nécessite pas de suivi particulier.
(VPN: probabilité que, si le test est négatif, le patient ne soit pas malade)
En revanche, le PSA a une VPP médiocre (21%), ce qui signifie que s'il est positif, il ne faut pas s'affoler car la plupart des positifs sont des faux positifs (79% de faux positifs du coup).Il faut alors faire un autre test plus fiable pour détecter les malades.
(VPP: probabilité que si le test est positif, le patient soit effectivement malade)
Bon courage pour la suite de la ronéo !
Bien à vous,
T.B.
Thomas Balicki- Messages : 7
Date d'inscription : 27/09/2015
Re: Apport des statistiques aux études cliniques: test PSA
Merci! C'est beaucoup plus clair comme cela!
Bon courage également
Bon courage également
Agathe Causse- Messages : 2
Date d'inscription : 18/09/2015
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